La Nièvre fait partie des soixante-quatre départements où le moustique-tigre s’est installé. Voici les conseils pour éviter sa prolifération.
Présent depuis longtemps dans les territoires d’outre-mer, le moustique-tigre envahit depuis 2004 les départements métropolitains. Soixante-quatre d’entre eux sont aujourd’hui touchés, dont la Nièvre depuis plusieurs années.
Plus petit que son cousin le moustique commun, il fait moins de 1 cm d’envergure, est noir, avec des taches blanches sur le corps et les pattes. Il a une ligne blanche sur le thorax. Son vol, très lent, est plus silencieux que celui du moustique commun.
Il pique de jour (surtout au lever du jour et au crépuscule) et sa piqûre est particulièrement douloureuse. Surtout, il est un vecteur du chikungunya, de la dengue et du virus zika. Il faut donc être très vigilant durant sa période d’activité, du 1er mai au 30 novembre.
Les larves se nichent dans l’eau stagnante
Pour éviter sa prolifération, il est conseillé de supprimer les petits réservoirs d’eau stagnante, en vidant, idéalement une fois par semaine, coupelles et soucoupes sous les pots de fleurs, gamelles des animaux, replis des bâches, seaux et pieds de parasol. Il est également préférable de couvrir les récupérateurs d’eau, et de ranger à l’abri de la pluie jouets, brouettes seaux et arrosoirs. Il faut aussi entretenir ses gouttières, et évidemment jeter déchets et pneus usagés. Petite astuce pour les bassins d’agrément : les poissons mangent les larves de moustique.
De son côté, l’agence régionale de santé, via un opérateur de démoustication, met en œuvre une surveillance dans tous les départements en installant un réseau de pièges-pondoirs principalement dans les unités urbaines les plus peuplées, afin de suivre la dynamique de progression de ce moustique. Une enquête de terrain est réalisée pour confirmer une nouvelle implantation.
Un site permet d’identifier le moustique-tigre et de le signaler pour observer sa propagation, commune par commune.